Grève, Glandouillage et révolte... !!!!

Publié le par Cunégonde DeLaRoche

Ayé, je ne suis plus une pucelle de la grève sur le tas…

 

Et on peut même le dire, de la grève tout court ! Car pour moi, vendredi dernier, c’était une première ! Tenir tête comme ça à toute la clique des N +3 et plus (si affinités), y’a pas à chier, c’est grisant !

 

Donc en ce fameux jour mémorable pour Bibi, nonobstant le fait que je sois encore en période « probatoire », j’ai sciemment fait l’impasse sur l’aspect « précaire » de mon contrat, et, dans un élan de solidarité, ai décidé de prendre part au mouvement social ! Parce que bon, bosser alors que tout le reste de la masse salariale revendique, se révolte, s’insurge et négocie, faut être trouée du cortex pour vouloir passer à côté de l’occas’ de rien branler tout frais payés !

 

(Les représentants syndicaux ayant pris, au préalable, les mesures nécessaires quant aux formalités du glandouillage revendicatif notamment le maintien du salaire à la fin du mois ou la légitimité du truc sans répercussions/répressions patronales derrière !)

 

J’ignore si le porte-parole désigné par la clique des N +3 et plus (si affinités) savait qu’en endossant ce rôle, il allait droit au casse-pipe ? Car en tout état de fait, le lynchage orchestré par le prolétariat bien vénère de se voir pris pour un con depuis tant d’années n’a ni plus ni moins ressemblé à une lapidation dont la lente agonie fut savoureuse.

 

Manifestement, il aurait été opportun qu’il consulte quelques sophistes avant d’entrer dans la reine l’arène pour affronter la plèbe. Avancer des arguments fallacieux, certes. Encore faut-il que l’argument suivant pour étayer la prise de position initialement revendiquée ne prône pas l’exact opposé de la thèse précédemment développée…

 

Une sous-merde d’orateur ce type ! Même pas foutu de pratiquer la langue de bois ! Enfin, je veux dire, c’est le Minimum Syndical, le BA Ba, le RSA… C’est quand même pas bien compliqué de reposer son discours sur des poncifs éculés et écumés, avec en toile de fond une démagogie dont l’ostentation souffre d’une vanité ahurissante de présomption et d’arrogance, auréolée d’un vocable abscond issu du « J’entube à sec et bien profond le peuple pour Les Nuls ».

 

‘Fin, j’sais pas moi, mais quitte à prendre la parole en public autant le faire dans les règles de l’art !

 

Il était tellement en deçà du pitoyable que je fus prise de compassion pour cet ersazt de commercial incompétent. Autant, au tout début de son discours, à peine avait-il pris la parole que déjà je ne rêvais que de lui immoler l’orifice buccal avec des pétards achetés chez le libraire-papétier du coin, autant après sa prestation, je n’avais plus envie que de lui projeter mes glaires à la tronche !  

 

Je sais que dans un précédent article, j’avais émis le souhait de conserver mon poste, mais je pense avoir fait montre de suffisamment de discrétion pour ne pas avoir éparpillé d’indices suffisamment probant quant à mon identité et par-là même l’identité de mon employeur.

 

Et puis, je souhaitais en prime vous prouver que je savais parler autre chose que parler « cul » ou de « mes aventures d’en dessous de la ceinture ». Même si ce sont des domaines de prédilection chers à ma chatte mon cœur !

 

C’était Cunégonde DeLaRoche qui essaie tant bien que mal de se racheter une conduite

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